Stéphane Rolland a présenté sa nouvelle collection haute couture, automne-hiver 2017-2018 à l’Opéra Bastille à Paris. Le designer a célébré ses dix années de créations, en présentant une collection, portait l’empreinte inconnue de Rolland, avec la dichotomie intemporelle de noir et blanc toujours en arrière-plan.

Une performance et une atmosphère spectaculaire pour ce défilé grâce à la participation de la pianiste de concert Claire-Marie Le Guay et la chanteuse d’opéra Béatrice Uria Monzon. Stéphane Rolland a présenté sa collection « en tant que partition musicale, lyrique et à la recherche de l’essentiel, remontant à ses racines ».

Cette collection, et aussi puissant que la coupe nette de leurs longs gilets de crêpe s’habille avec des épaules accentuées, et pourtant émotionnelles dans leurs détails distinctifs : une cape, un voile apparemment gelé en l’instant où la brise le transforme, le secoue librement ou les bandes de feuilles dorées en cours d’exécution Sur l’épaule ou sur le côté d’une robe.
La recherche de la silhouette parfaite s’étend tout au long de la collection, tout comme les longues robes de Rolland qui évasent les chevilles allongent la figure. Les coupures sont minimalistes, épurées, mais loin d’être austères, des robes fendues et des effets purs ajoutant une allure séduisante aux regards dans lesquels l’émotion est façonnée par l’art. Le motif de feuillage est un retour aux sculptures mobiles de Calder, un clivage de corset est décoré avec un design Art Déco, un cuir chevelu sculpté a une sensation totem tribale. La bijouterie est tissée dans les robes, sa présence puissante est la marque d’une forte personnalité.

Crédit: RRL/Voltem Magazine